1985 - Maguy - Antenne 2

Premier flashback, il concerne une sitcom made in France que je ne loupais jamais le dimanche soir sur Antenne 2.

Rappelons le, Maguy est une sitcom qui a quand même 333 épisodes à son actif en 8 ans. L'histoire nous montrait les aventures vaudevillesques d'une femme d'une cinquantaines d'années, Maguy en l'occurence, et de son troisième mari Georges ! Avec toujours des interruptions faites par le voisinnage ou les amis, ou même la femme de ménage, Rose, venait titiller de sa petite phrase mesquine et rigolote, la petite tribu !

Ahlalala, Maguy, ça c'était du programme que l'on savait faire à la française sans copier sur un modèle américain. On sentait le théatre à travers ce petit bijou de bonheur télévisuel. Mais aurait-il le même impact aujourd'hui ? Une bonne question... vu qu'elle a été rediffusée sur Serieclub depuis !

Dans les rôles principaux, on pouvait retrouver Roselyne Varte (Maguy), Jean-Marc Thibault (Georges), Marthe Villalonga (Rose). Une pléiade de seconds rôles exquis entourés la joyeuse troupe.

Petite anecdote de vacances enfantine, j'ai rencontré Jean-Marc Thibault lors d'une soirée à Cannes quand j'étais là-bas. Un bonheur tellement grand que je suis resté planté devant lui en lui disant merci pour la malette de magie qu'il me remettait. Et quand je me suis retourné vers un de mes camarades, je lui ai dis : "T'as vu, c'est celui qui joue dans Maguy !" et il m'a répondu "J'en sais rien, je connais pas". C'est là que je me suis dit pour la première fois : "Euh je suis le seul à regarder les séries à la télé ? " Allez, générique :

                               

Flashback : L'agence tous risques (The A-Team)

Un petit flashback, ça faisait longtemps et ça fait pas de mal, surtout quand il s'agit d'une série "K"ulte !

L'agence tous risques aka The A-Team en version originale est une série américaine de 5 saisons qui réunie 96 épisodes. Le speech est original, quatre vétérans du vietnam, traqués par l'armée pour un crime dont ils ne sont pas coupables, viennent en aide à la veuve et l'orphelin dans différents patelins paumés d'Amérique (là où les forces de l'ordre ne font pas leur travail ^^ ).

L'équipe est composé d'un charismatique leader en la personne d'Hannibal Smith incarné à l'écran par Georges Peppard, Templeton Peck dit le futé interprété par Dick Benedict, est un as de la ruse et de la drague (surtout de la drague ^^ ), Barracuda interprété Mr T est l'homme fort de la bande et personne ne doit s'emparer de son fourgon noir à bandes rouges, et surtout ne jamais l'inviter à prendre l'avion. Le seul qui n'est pas poursuivi par la police est Murdock alias Looping interprété par Dwight Schultz, car il est interné en hôpital psychiatrique militaire. Mais les membres trouvent toujours une astuce pour le libérer de son asile.

Après quatres saisons vraiment honorables, la dernière saison se révèle moins intéressante étant donné que l'agence travaille pour le gouvernement. La série connaitra donc une histoire sans fin.

Un projet cinéma est en cours, et l'on se demande encore qui va incarner le visage des justiciers. Suspens à tout va en espérant que le film soit à la hauteur de cette série pas comme les autres...

Les 2 Génériques différents :

            

                 

            

            

Flashback : Hartley, coeurs à vif

L'histoire de Hartley coeurs à vif (Heartbreak High) commence par un film baptisé Heartbreak Kid. On y découvre Nick Poulos (Alex Dimitriades) tombant amoureux de sa professeur. Le film est un succès dans son pays d'origine : L'Australie. Surfant donc sur le petit succès que voilà, Ben Gannon et Michael Jenkins crées la série Hartley, Coeurs à vif qui durera 210 épisodes diffusés en première diffusion française entre 1994 et 1999 sur France 2 qui tenait là leur propre "anti-beverly hills".

En effet, les histoires tournent autour d'élèves multi-ethniques, de classe très défavorisées au deux sens du terme et incitent les jeunes à prendre en compte les problêmes de la jeunesse actuelle. Racisme, homophobie, drogue, et tous les petits sujets tournant autour du sexe sont évoqués, tout en suivant le cursus scolaire. Les intrigues n'atteignent jamais les histoires à l'eau de rose et le casting réuni pour la série est surtout composé de parfaits inconnus, hormis Alex Dimitriades qui reprend son rôle de Nick Poulos. Un autre acteur incarne Costa.

L'autre particularité de la série est que le casting mis en place dès le pilote n'est pas éternel sur les six saisons. Les acteurs qui vont remplacer ceux qui partent sont intégrés au fûr et à mesure que l'histoire avance et l'on suit alors des périodes de vie qui font que l'on s'attache vraiment à la série. C'est vrai, quoi de plus naturel qu'une personne qui s'en va si elle a finie son cursus, elle ne va pas rester 6 ans en 6ème ! Plus de 60 acteurs et actrices défileront donc, élèves et profs mélangés.

La série parle aussi de la mort, certains protagonistes connaitront son sort. La première victime de la série n'est pas Nick Poulos, mais sa mère, qui blessée accidentellement dans un accident de voiture, mourra à l'hôpital, laissant ainsi un père de famille et ses deux enfants face à la réalité de la vie. Nick connaîtra cette fin une trentaine d'épisode plus tard, au cours d'un match de boxe, sous les yeux de sa bien-aimée Jodie. Une scène "coup de poing" ,sans faire de vilains jeux de mots, qui relance alors tout l'intérêt de la série ! Un héros qui meurt, où avait-on vu ça auparavant ?                                                                                                           

Alors, une diffusion à notre époque serait-elle la bienvenue ? Je pense que oui, pour la nouvelle génération qui s'attache désormais plus souvent à des bimbos en mal de vêtements ou à des beaux gosses qui ne pensent qu'à coller leur langue dans la première bouche venue.

Retournons aux problêmes existentiels qu'est la vie au lieu de nous proposer une réalité alternative fait de mont et merveilles qu'aucun n'être humain agé de 15 à 17 ans ne pourra jamais décrocher de nos jours...

Voilà ce qu'était Hartley, une série riche en elle-même qui n'avait pas besoin de s'entourer de la haute classe...une série réelle...une série qui m'a fait grandir !

                             

 

Lumière sur : Fullman & Dj Campbell - Je t'aime maman

Salut à tous, aujourd'hui, lumière sur Fullman & Dj Campbell, un rappeur qui fait ses armes sur Dailymotion.

Mon rap se limitait ces dernières années au plus célèbre des groupes venant du sud, IAM dont les phrasés et les textes accompagnées par leur beat et leur flow me ravivait l'espoir que le rap n'était pas que de la provoc.

Me voilà rassuré aujourd'hui avec Fullman & Dj Campbell, qui débarque du 59 avec son flow bien dynamique, des paroles qui méritent clairement d'être entendues, et puis comme on est des potos de Dailymotion, ne vous privez pas d'aller voir ses vidéos en passant par "davidium".

Donc découverte du clip "Je t'aime maman", une mélodie envoûtante, un texte qui rend hommage à nos mères, comme quoi ce n'est pas si difficile de dire je t'aime, c'est aussi facile que de dire autre chose.

Et puis en petit bonus, IAM, "Petit frère", pour remonter de quelques années, dans l'esprit du rap le plus pur !

Je t'aime Maman_fullman_djcampbell

IAM - Petit Frere

Flashback : L'incroyable Hulk

 

Oh un monstre qui a fait éclater une bulle de chewing-gum sur sa tronche ! Mouahahahahaha !

Eh ben non, figurez-vous que cet être n'est autre que l'incroyable Hulk, véritable héros de comics, qui s'est décliné en une série télévisuelle en 1977. On sait que les Américains aiment surfer sur les succès, qu'ils proviennent de livres, de bandes dessinées ou autres supports.

Alors, mais quelle est donc l'histoire de cet homme qui se transforme en ce monstre vert dès qu'on lui casse les roupètes ?

David Bruce Banner est un scientifique faisant des recherches sur l'être humain et sa force cachée, qui une nuit va être méchamment exposé aux rayons gammas. Dès lors, le pauvre scientifique, va se retrouver plus souvent en mini short en jean qu'en blouse de laboratoire et devra fuir l'armée et les autorités afin de ne pas être exploité par le vilain gouvernement...

Enfin, ça c'est le spitch de la série qui est vachement éloigné de la bande dessinée qui a une toute autre histoire : Bruce Banner, alors qu'il fait des expériences sur le nucléaire va sauver la vie de Rick Jones, un adolescent, s'étant aventurer sur le sol d'essai. En le sauvant, Bruce reçoit une décharge de rayons gammas qui le condamne à devenir l'incroyable Hulk. Si les dessins représentent un monstre en 1962, date de sa création originelle, les versions plus tard nous propose un Hulk au visage presque angélique. Je vous laisse donc admirer quelques photos de comics et de séries.

    

Lumière sur : The Kill Point

A découvrir si ce n'est déja fait, la mini-série en huit épisodes : The kill point.
L'histoire d'un braquage de banques qui tourne mal par quatres vétérans de la guerre d'Irak.
S'ensuit une prise d'otages et négociations à boût portant entre le chef Mr Wolf (incarné avec brio par John Leguizamo) et le capitaine Horst Cali (interprété par Donnie Whalberg, frère de Mark et ex-New Kids on the Block).
La série est forte en suspens, ne sachant quelle conclusion va aboutir dans cette spirale que certains ne voulaient pas, mais qui en arrangent bien d'autres.
Ca ne manque pas de tonus, même si un peu moins de blabla et plus d'actions auraient été les bienvenus.
La conclusion est assez déroutante, mais il fallait une fin.
La série est rediffusée en ce moment mais vous pouvez vous procurez la série en DVD, ce que je vous conseille quand même plus fortement, histoire de passer un après-midi pluvieux devant sa télé...
En bonus un clip des New Kids on the block (souvenirs, souvenirs...lol)

Tonight by New Kids on the Block

Flashback : Rick Hunter

 

Rick Hunter est une série télévisée créee en 1983 par un certain Franck Lupo.
La série est riche de 153 épisodes de 42 minutes et d'un pilote de 90 min.
La série suit les enquêtes très délicates d'un inspecteur de choc en la personne de Rick Hunter (incarné par Fred Dryer) et de sa collègue Dee Dee McCall (incarné par Stepfanie Kramer).
Transposition assumée de l'inspecteur Harry incarné pendant cinq films par Clint Eastwood à la télé, cet inspecteur choc qu'est Rick Hunter lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
Toujours prêts à rentrer dans le tas, à tirer avant de parler, il est au contraire de sa collègue, posée et réfléchie.
De l'action, il y en a pas mal, dans certains épisodes, mais à y regarder de plus près aujourd'hui, le tout est vraiment bancable.
On ne retrouve plus l'entrain à retrouver Rick dans ses enquêtes fracassantes car on a déja vu mieux depuis.
C'est dommage, quand j'étais jeune, je ne loupais jamais Rick Hunter, c'était l'époque des dimanche insouciants de mon enfance...
Mais Rick m'a apporté quelque chose : Une phrase qui résonne et résonne, "Ca marche pour moi" !

Lumière sur : The closer

The Closer : L.A. enquêtes prioritaires (The Closer) est une série télévisée américaine créée par James Duff en 2005.
On y retrouve dans le rôle principal, Kyra Sedgwick, une actrice avec un certain bagage cinématographique, qui domine la série par son excentricité et sa désinvolture.
Plutôt osée, la série gagne en profondeur, car l'héroïne n'est pas une enquêtrice propre sur elle.
Même si les histoires, enquêtes malgré tout très différentes, se reposent sur le même schéma technique, c'est à dire : meurtre, enquête puis aveux à la sauce Brenda, c'est un véritable plaisir de suivre cette série.
On assiste lors des aveux à de véritables scènes d'anthologie, qui ferait presque passer Goren de New York Section Criminelle pour un agneau...mais bon, attention, nous parlons de Brenda...
Autour d'elle, une équipe d'enquêteurs, avec chacun son petit truc qui fait qu'on les adopte tous.
On sourit, on a de la peine par moment, mais les épisodes savent toucher où cela fait mal...

Diffusée sur le service public, oserez-vous affronter cette enquêtrice très space et spéciale ?

Flashback : V

Créee en 1982 par Kenneth Johnson, la mini-série "V" débarque sur les écrans américains et un peu plus tard en France, suivie d'une deuxième mini-série et d'une saison de 19 épisodes.
L'histoire tourne autour de l'invasion de la planête Terre par une ribambelles d'extraterrestre - lézards sous peau humaine" - qui viennent selon leurs dires, découvrir et échanger sa culture avec celle des humains...
Mais n'en est rien de tout cela quand le journaliste Mike Donovan incarné par Marc Singer, découvre en fait que ces derniers puisent l'eau de la Terre et se nourissent de délicieux humains...
Une joyeuse bande de résistants se met alors en place, avec Willy, un lézard bien décidé à ne pas suivre la tradition des siens, et qui ne se gênent pas de manger des souris, à la place de terriens...
Une bonne série de SF, qui m'a fait frissonner plus d'une fois, avec la machaviélique Diana, prête à tout pour anéantir la race humaine...
Selon certaines rumeurs, un possible remake de "V" serait à l'ordre du jour...
Qui a dit que les lézards étaient mort ?
Nom d'un iguane....

Lumière sur : Tru Calling

Série en 26 épisodes, sans fin, Tru Calling nous transporte dans un univers fantastique très labyrinthique.
Si l'on a peur de tomber dans la routine dès les premiers épisodes, ce n'est pas le cas.
L'histoire, celle d'une jeune femme travaillant dans une morgue qui est appelée au secours par une victime qu'elle croise sur sa table d'autopsie.
Démarre alors pour notre héroïne, en la personne de Tru Davies, incarnée avec brio par la somptueuse Eliza Dushku (Faith dans Buffy), une journée qui recommence jusqu'à éviter la mort de la victime.
Tout ne roule jamais bien, car en plus elle n'est pas aidée par un frangin qui enchaine bétises sur bétises...
La série prend un tout autre aspect et une toute autre direction vers la moitié de la saison 1 quand arrive un autre "sauveur des âmes perdues".
Mais je ne vous en dis pas plus, gardons un peu de suspens...
Bref comme vous l'aurez compris, si vous aimez les journées sans fin, avec un brin de mystère, un brin d'humour et de fantastique, courez dans les brancards et adoptez Tru, vous ne serez pas déçus... Faith of David !