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06 juin 2009

Flashback : Hartley, coeurs à vif

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L'histoire de Hartley coeurs à vif (Heartbreak High) commence par un film baptisé Heartbreak Kid. On y découvre Nick Poulos (Alex Dimitriades) tombant amoureux de sa professeur. Le film est un succès dans son pays d'origine : L'Australie. Surfant donc sur le petit succès que voilà, Ben Gannon et Michael Jenkins crées la série Hartley, Coeurs à vif qui durera 210 épisodes diffusés en première diffusion française entre 1994 et 1999 sur France 2 qui tenait là leur propre "anti-beverly hills".

En effet, les histoires tournent autour d'élèves multi-ethniques, de classe très défavorisées au deux sens du terme et incitent les jeunes à prendre en compte les problêmes de la jeunesse actuelle. Racisme, homophobie, drogue, et tous les petits sujets tournant autour du sexe sont évoqués, tout en suivant le cursus scolaire. Les intrigues n'atteignent jamais les histoires à l'eau de rose et le casting réuni pour la série est surtout composé de parfaits inconnus, hormis Alex Dimitriades qui reprend son rôle de Nick Poulos. Un autre acteur incarne Costa.

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L'autre particularité de la série est que le casting mis en place dès le pilote n'est pas éternel sur les six saisons. Les acteurs qui vont remplacer ceux qui partent sont intégrés au fûr et à mesure que l'histoire avance et l'on suit alors des périodes de vie qui font que l'on s'attache vraiment à la série. C'est vrai, quoi de plus naturel qu'une personne qui s'en va si elle a finie son cursus, elle ne va pas rester 6 ans en 6ème ! Plus de 60 acteurs et actrices défileront donc, élèves et profs mélangés.

La série parle aussi de la mort, certains protagonistes connaitront son sort. La première victime de la série n'est pas Nick Poulos, mais sa mère, qui blessée accidentellement dans un accident de voiture, mourra à l'hôpital, laissant ainsi un père de famille et ses deux enfants face à la réalité de la vie. Nick connaîtra cette fin une trentaine d'épisode plus tard, au cours d'un match de boxe, sous les yeux de sa bien-aimée Jodie. Une scène "coup de poing" ,sans faire de vilains jeux de mots, qui relance alors tout l'intérêt de la série ! Un héros qui meurt, où avait-on vu ça auparavant ?                                                                                                           

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Alors, une diffusion à notre époque serait-elle la bienvenue ? Je pense que oui, pour la nouvelle génération qui s'attache désormais plus souvent à des bimbos en mal de vêtements ou à des beaux gosses qui ne pensent qu'à coller leur langue dans la première bouche venue.

Retournons aux problêmes existentiels qu'est la vie au lieu de nous proposer une réalité alternative fait de mont et merveilles qu'aucun n'être humain agé de 15 à 17 ans ne pourra jamais décrocher de nos jours...

Voilà ce qu'était Hartley, une série riche en elle-même qui n'avait pas besoin de s'entourer de la haute classe...une série réelle...une série qui m'a fait grandir !