Kyle XY - Saison 3

Quand la série a débarquée un samedi soir sur M6, je me suis dit que la trilogie allait rescussiter d'entre les morts... Après une première saison superbe, une deuxième en demi-teinte, voici mon avis sur la saison 3 qui marque un point final à la série pour ados sans... nombril ! (oui ados sans cerveau, c'est une autre série ^^).

La série a sue finalement revenir vers cette première direction qu'avait pris la série à l'époque de la saison 1. Même si on voit bien que les djeun's de la série ne vont pas beaucoup à l'école, il reste toujours ce petit groupe qui s'est forgé au début. A la fin de la saison 2, Amanda était donc enlevée par Latnok, la société contre laquelle lutte Kyle. Le cliffhanger est vite résolu quand Kyle utilise toute sa panoplie de super-pouvoirs pour délivrer sa bien-aimée ! Aidée quand même de Jessie au passage ! Jessie qui depuis son arrivée est l'incomprise est la mal-aimée du groupe (bon faut dire aussi que...). Rien n'a changé au sein de la famille Trager. Il est là le malaise, pour certains, c'est qu'avec tous ces évènements, rien ne change. Pour mon plaisir. J'avais failli décrocher lors de la saison 2 à cause de cette tournure un peu trop "Mythologique".

Bref, j'ai retrouvé avec amour la petite bande pour une salve de dix épisodes et mon plaisir a été gaché par cette fin de série complétement conne ! Oui j'ai dit conne et alors ? Nous laisser en plan comme ça, ça me dégoute toujours autant, c'est la récompense d'avoir suivi une série trois ans (enfin 4 avec la diffusion lamentable de la France). La série se termine sur un cliffhanger osé, on nous laisse sur le Q. Bah oui Xy tire sa révérence alors que le combat contre Latnok venait à peine de débuter et quelques rounds de plus ne m'aurait pas gaché mon plaisir...

Une bonne saison en terme de bilan où tout était revenu à la normale...dommage que les ricains ont la facheuse habitude d'annuler au dernier moment des séries qu'ils ont levés au pied d'estale pour après leur tourner le dos à la moindre faiblesse d'audience...

Sons Of Anarchy - Saison 1

Une série sur des bikers, ouais, pourquoi pas ? Alors mon avis sur la première saison d'une série qui mérite le détour, c'est tout de suite.

Charming, petite ville de Californie, abrite en son lieu un gang de motards appellé les "Sons Of Anarchy" qui arbore sur leur super cuir, une faucheuse (ah vous rigolez moins là ? ^^). Les "Sons" font régner l'ordre et la loi sous le nez du shérif qui plonge largement dans leurs magouilles, mais attention, dans le sillage se cache souvent un adjoint qui lui, veut faire éclater... la vérité (eh oui pas les pneus des motos, bande de voyous ^^).

On pourrait qualifier "SOA" comme un "The Shield" à la sauce Bikers tant la série se rapproche étrangement de sa défunte soeur. Même magouilles mais pas du même coté. Là où The shield montrer des flics ripoux qui avaient le marché de la drogue et les dealers à leurs pieds, "SOA" montre une communauté de motards qui essaie par tous les moyens de sauvegarder un club en faisant main basse sur le trafic d'armes tout en essayant de garder le contrôle de la ville.

Repoussant le club des Mayans loin de leur contrée, les dealers de drogue également, la troupe joue avec le feu. Et tout démarre quand leur entrepôt d'armes explose, une nuit. Les Sons vont devoir trouver une issue de secours pour pouvoir tout remettre sur pied. Mais d'un coté nous avons un chef, Clay Morrow, et nous avons un chef adjoint, Jax Teller. L'adjoint étant le fils "adoptif" du chef, il suffit que Jax découvre le journal tenu par son vrai père pour que les objectifs diffèrent peu à peu. Là où Clay est pour la manière forte, Jax veut la jouer tranquille. L'intelligence prônera t'elle sur la violence ? Là est toute la question...

Un casting d'enfer s'offre à nous : Ron Perlman - Clay (Alien Ressurection - Hellboy), Charlie Hunnham - Jax (Queer as Folk UK), Katey Sagal - Gemma (Mariés deux enfants - Lost), Kim Coates - Tig (Prison Break), Ryan Hurst (Medium - Raines), Mitch Pileggi (X-Files) et bien d'autres à laquelle vient se rajouter une actrice qui s'est fait rare depuis Profiler, Ally Walker en agent de l'ATF. Manipulatrice, névrosée, elle va jouer avec le feu, et ça fait plaisir de la revoir. Elle est trop forte. Et puis nous avons aussi le droit à un ancien de "The Shield" dans le rôle de Con, agent de l'ATF également, mais qui lui connaitra un autre sort, il s'agit bien sûr de Jay Karnes ( Dutch dans The shield). Dans ce beau monde, vous reconnaitrez certainement Sprague Grayden (John Doe - Le monde de Joan), Drea De Matteo ( Les Sopranos - Joey).

Un clin d'oeil également avec dans le rôle d'Otto, un membre des Sons incarcéré, de Kurt Sutter, le créateur de la série !

Faites chauffer les moteurs et essayer de mater, c'est vraiment du bon ! En bonus, un petit teaser de la série :

                                       

Les Experts - Saison 7

On dirait que le chiffre 7 porte un regain d'intérêt sur ma personne, après 24 voici Les Experts saison 7, qu'en ai-je pensé ?

Tout commence avec un double épisode vraiment pas mal du tout, j'ai adoré cette scène d'intro avec le cirque du soleil. Les couleurs de la série n'ont jamais été aussi vives. Et surtout ça permet de lancer une intrigue qui va tenir sur toute la saison (voilà pourquoi c'est pas bien TF1, c'est vraiment pas bien, mais alors pas bien du tout ^^) et de ce fait il faut quand même regarder les épisodes dans l'ordre car plusieurs cas sont à suivre dans cette saison. Le premier cas qui se présente est le tueur aux maquettes : après chaque meurtre commis sur certains lieux, Grissom et son équipe découvrent une maquette qui reconstitue exactement à la poussière près, le lieu du meurtre avec la victime. Un très bon fil rouge qui nous mène à un dénouement fatidique. A partir du 1x04 se dessine aussi une toute autre histoire qui va tenir sur la saison : L'agression de Greg Saunders, le jeune laborantin devenu CSI de terrain qui est victime d'une bande de jeunes sauvages qui se déplace en bande et qui tuent leurs proies (ou les esquinte jusqu'à plus soif). Et le pauvre Greg va dérouiller grave !

Il y a des épisodes où l'on retrouve aussi d'anciens protagonistes des saisons passées comme Lady Heather (et c'est la première fois que je remarque qui incarne la lady en question, il s'agit de Melinda Clarke, la fameuse Julie Cooper de Newport Beach !!).

Comme à chaque saison des experts, plein de guests-stars, youpiiiiiii : Robert Gant (Ben dans Queer as folk US), Kevin Federline (ex de Britney Spears), Jim Beaver (Bobby dans Supernatural), Anne-Marie Johnson (Alicia dans Melrose Place), Chris Bauer (Fred Yokas dans New York 911), Liev Schrieber (Scream), Harry Groener (Le maire dans Buffy) et bien d'autres têtes connues font leur petite apparition !

Seul ombre au tableau de cette saison 7, c'est l'absence de Grissom, pendant quelques épisodes, au profit de Liev Schrieber qui incarne un expert assez corrompu mais où son destin ne m'a pas touché une seule seconde (et puis les ressentis de Catherine était d'un ridicule, mouhahahaha).

Donc très bonne saison, et je vous garantis que c'est mieux en dvd car au moins la série a un sens...

XIII - La conspiration

Si pendant les fêtes de fin d'année, vous vous êtes légèrement ennuyé, moi pas ! Diffusé un samedi soir de décembre sur M6, XIII a débarqué après avoir été diffusé sur Canal +.

Tout commence comme Jason Bourne sauf que c'est pas Jason Bourne. L'histoire y ressemble presque comme deux gouttes d'eau mais maintenant savoir qui a pompé sur l'autre j'en sais rien et je ne veux pas le savoir (Na ! ^^).

Entre action et politique, enjeu gouvernemental et ennemis aussi dangereux que le spectre dans James Bond, XIII nous offre un épisode pilote qui mèle habillement tous les ingrédients pour rester accroché plus de trois heures ! Stephen Dorff est parfait dans le rôle de XIII et Val Kilmer dans le rôle de "La Mangouste" est impitoyable.

Cela dit c'est très bien joué aussi et très bien doublé en français (comme quoi la VO, c'est pour les masos, clin d'oeil à Usagi ^^).

Si vous aimez les bonnes intrigues politiquo-conspiration, vous tombez bien c'est à voir, 4 étoiles pour ce téléfilm d'ouverture qui devrait normalement ouvrir la porte à une saison de 13 épisodes ! A savoir si Dorff (Blade, Riders) reprendra l'étoffe du héros sans nom.

Je n'ai pas besoin de vous rappeller que XIII est l'adaptation de la célèbre Bande Dessinée crée par Jean Van Hamme et William Vance. Vous pouvez toujours vous faire une idée en lisant d'abord une des bd pour voir dans quel univers vous allez vous lancer...

En bonus, non pas la bande annonce de XIII, mais l'apparition de Stephen Dorff qui joue le boyfriend dans le clip d'une blondinette qui chante "Everytime", à bah zut c'est qui ?

                    

 

Prison Break - The final break

Pour leur dernière aventure audiovisuelle les frères pas frères Scoffield-Burrows nous éclaire la lanterne sur les événements qui ont précédés la mort de Michael Scofield. Est-ce sa tumeur au cerveau réapparue dans le dernier épisode de la série qui l'a achevé où est-ce un événement innatendu qui a sonné le glas du personnage ?

On retrouve Michael sur un pont de la marina où l'attendent Lincoln, Sucre et un mec pas très net, ah zut c'est un prêtre, bon le tuez pas ! Un prêtre ? Pourquoi ? Bah parce que la série veut un happy end, oui mais on n'est qu'au début de l'épisode, ah ok ! Michael se marie donc avec Sarah, la décapitée non décapitée, et la fête bat son plein jusqu'à l'arrivée de la police qui vient arrêter Sarah (ouais c'est ta fête aujourd'hui, au mitard la rouquine^^).

Bref, Sarah est accusé du meurtre de la mère de Michael (ce qui est vrai, mais bon !). Alors que T-Bag et le Guénéral Krantz croupissent déja derrière les barreaux dans l'aile Ouest de la prison de Miami, Sarah va se retrouver dans l'aile Est réservée aux femmes et va retrouver une copine, à savoir Gretchen ! Petit comité d'accueil pour l'ex infirmière de Fox River, les Matonnes la passe à tabac. Après cet accueil chaleureux, Sarah va faire la conaissance de Daddy, une lesbienne qui a sa petite famille au sein de la prison (en fait ce ne sont que des meufs paumées qui se sont raccrochées à elle). Le Guénéral (oui je fais exprès ^^) va alors poser un contrat sur la tête de Sarah pour qu'on la tue en prison mais Scofield qui, rappelons-le, s'était fait tatouer tout Fox River sur le corps, avait mis près d'une saison à s'évader s'entourant de gens pas recommandables, va mettre moins d'un épisode d'1h30 pour faire évader sa bien-aimée !

Et il va y arriver au détriment de sa vie ! Donc on apprend bel et bien que ce n'est pas sa tumeur qui l'a tué !

Cet épisode sert donc à ça et à rien d'autres si ce n'est de nous avoir présenté ce qui aurait dû servir de spin-off à Prison Break, à savoir Femelle-Break. Du copier-coller sur les Condamnées (Bad Girls), série britannique qui cartonne outre-Manche. Mais n'est pas rebelles de la prison n'importe qui. Daddy ne fait peur qu'à son ombre et ressemble plus à un clone au féminin de Bernard Pivot qu'autre chose ^^.

Ca fait quand même mal au coeur de voir que Michael crêve à la fin de la série. Ca m'a même donner une petite larmouchette dans mon n'oeil (sisisisisi, je vous jure, moi l'infâme Dav'). Mais voilà, Prison Break s'évade sur cette note dont la morale à retenir et que : "Si tu as un frère que tu sais pas que c'est pas ton frère qui est en prison, ne fais rien pour lui comme ça tu rencontreras pas une infirmière que tu vas aimer jusqu'à la mort " (ben quoi c'est vrai !!!)

Tchao Fox River, Tchao les fugitifs, Tchao Sona, Tchao Cartel, Tchao Scofield... et merci de m'avoir trimballé d'épisode en épisode pendant quatre ans...

Lost - Saison 5

J'avais commencé la visualisation de cette saison 5 sur la Suisse, mais comme expliqué dans le bilan, faute de lève-tôt, j'avais dû abandoner et pourtant qu'est ce que c'était bien parti !

Allez direction la saison 5 que j'ai enfin pû découvrir entièrement en dvd en trois jours et demi ^^.

Alors que nos rescapés, les Ocean Six, sont bel et bien sortis de l'île, on va nous faire vivre pendant les sept premiers épisodes une course folle pour qu'ils y repartent. Tous les survivants hors de l'île sont menacés de morts où est-ce une tentative désespérée de Ben pour leur faire croire qu'ils sont en danger. Les choses ont bien changées en trois ans et les personnages aussi. Kate s'occupe de "son fils" Aaron, Sun a mis au monde l'enfant de Jin et cherche à se venger de Charles Widmore qu'elle tient responsable de la mort de son mari, Desmond vit désormais avec Penny et ont aussi eu un enfant baptisé Charlie, Jack sombre dans une dépression, Hurley est vraiment devenu fou, Sayid travaille pour le compte de Ben et Ben manipule tout le monde. Sauf Locke qu'il a gentiment tué après avoir eu des révélations fracassantes pour retourner sur l'île. Justement sur l'île, les bonds dans le temps n'arrêtent pas, nos rescapés restés sur place, Sawyer, Juliet, Faraday, Charlotte, Miles et tout le petit groupe de survivants que l'on ne reverra jamais, excepté Rose et Bernard, sont trimbalés dans les époques différentes. Jusqu'au fameux départ de Locke où tout cesse et fait atterrir notre joyeuse bande dans les années 1970 au temps du projet Dharma.

Pendant ce temps, dans notre présent, les six rescapés vont devoir reprendre l'avion pour sauver les leurs, mais est-ce vraiment leur seule mission ?

Cette saison 5 est un pur joyau, entre révélations sur certaines questions laissées en suspend dans le temps (sic !), retour sur l'île, Dharmaville ou la communauté des Bisounours fait règne, le puzzle commence à se former. Et c'est là, la magie de la série. C'est qu'en regardant la saison 1, on ne pensait pas arriver à un tel résultat. Le final nous précipite vers un trou sans fond, nous laissant bouche bée, désemparé devant autant de suspens. Mais que va t'il arriver ? Préssé de voir cette ultime saison que sera la Six comme le nombre de survivants de l'Ocean. Reverra t'on tous les personnages ? Je l'espère, ce serai l'une des plus belles manières de boucler la boucle de cet Ovni audiovisuel que restera la série !

Braquo : Tangente - Eddy

Le final saison 1 de Braquo est d'une puissance phénoménale laissant les téléspectateurs bouche bée !

Alors qu'Eddy Caplan essaie de mettre la main sur le seul individu, Lemoine, qui peut mettre le clan en mauvaise position, l'IGS menée par Vogel entame sa dernière partie d'échecs. Mais l'ancien boss de Caplan explique à Eddy que le procureur mène une vendetta contre lui. En effet, quelques années plus tôt, Eddy et Max ont tué le fils du procureur alors qu'il avait un autre nom. Voilà pourquoi personne n'avait fait le rapprochement entre les deux hommes. Roxanne n'hésite plus à rentrer dans la même mouise que ses collègues après que son père soit décédé suite à l'intervention de Vogel. Valérie Borg retourne sa veste quand elle voit que Vogel harcèle les familles des flics et veut faire tomber son supérieur. Un nouveau joueur rentre dans la partie en la personne de Gabriel Marceau, membre de l'OCRB, qui veut lui aussi faire tomber Lemoine pour le meurtre de son ex-collègue, quelques années plus tôt. Toutes les pièces sont mises en places pour la dernière ligne droite...

Un final vertigineux avec un témoin clé trainé dans tous les sens. Eddy doit aller jusqu'au bout sinon son équipe tombera, mais y arrivera t'il ? La saison se termine sur un trou sans fond où toute l'équipe de Caplan se disent qu'ils sont tirés d'affaire quand ils récupèrent Lemoine... mais qui a dit que les escrocs n'avaient pas le dernier mot ! Samuel Le Bihan (Le pacte des loups) nous fait honneur de sa présence dans le rôle de Marceau. Une pointure dans la série.

Dans l'ensemble, Braquo est une série qui vaut le détour. Rebondissements en tout genre, vous voilà prisonniers d'une toile d'araignée géante et l'on se demande jusqu'au final comment les mouches prises au piège vont faire pour se libérer de cette toile qu'ils ont eux-mêmes tissée !

Une saison 2 est prévue, et l'on sent la détermination d'une oeuvre originale signée Marchal and Co. Du grand spectacle pour des fins de soirées sous haute tension...

Braquo : L'autre rive - Loin derrière la nuit - Tarif de groupe

On continue notre incursion dans la série télévisé Braquo avec cette deuxième partie tout aussi explosive et trépidante que la précédente.

Alors que Caplan et Walter se débarrasse de deux gitans qui tiennent un carnet noir sur les dettes des joueurs, dont fait partie Walter, ce dernier est enlevé devant chez lui alors que Caplan, blessé, est à l'hôpital. Quand Théo va annoncer que Walter a disparu, Caplan va essayer de trouver la somme de 200 000 euros pour faire libérer son collègue qui est torturé quelque part. Théo essaie de garder la tête froide en gardant les enfants de Walter mais ne peut absolument empêcher la femme de celui-ci à être hospitalisée en cure. Quant à Roxane, hésitant entre marcher dans les combines de ses collègues et les balancer, demande conseil à son père. Mais Vogel de l'IGS veut faire tomber le groupe et pour cela, il va employer tous les moyens possible allant jusqu'à harcelés l'entourage familier des policiers...

Trois excellents épisodes sans temps mort, avec des scènes trépidantes, les preuves s'effacent au fûr et à mesure qu'elles apparaissent. Nos anti-héros vont tout faire pour essayer de sauver les apparences mais rien n'est facile. Eux qui voulaient juste sauver l'honneur d'un des leurs sont maintenant menacés de perdre le leur.

Véritable petit bijou, la série nous emmêne sur une piste vertigineuse avec des cliffhangers en fin d'épisode qui pourrait rendre Jack Bauer jaloux. La réalisation est toujours autant soigné, pas un pet de défauts ni d'incohérence. C'est juste et l'on se dirige vers un final des plus apocalyptiques sûrement jamais vu dans une série policière française...

à suivre...

                            
                 Bande-annonce 1 Braquo

Braquo : Max - La ligne jaune - La tête dans le sac

Braquo a débarqué en 2009 sur Canal + et fin 2009 sous mon sapin. Série made in France (Coucou Rico ^^), la nouvelle fiction d'Olivier Marchal est un pur joyau, du moins pour ces trois premiers épisodes déja visionnés sur ma télé. Le découpage de cet article se fera sur 3 jours de suite...

L'histoire est simple, à la suite d'une garde à vue, Max, un vieux briscard de la police judiciaire pète un tant soit peu les plombs avec un suspect. Mais voilà, le suspect dépose plainte et la bavure tourne au cauchemar quand l'IGS veut faire tomber Max. Celui-ci se suicide en se tirant une balle dans la tête laissant derrière lui, femme, enfants et collègues. Alors que ses collègues les plus proches veulent la vérité sur ladite bavure, ils vont plonger dans un tourbillon qui va commencer à les entrainer plus vers le fond que vers la vérité !

Images soignées, réalisation coup de poing pour l'ex-policier scénariste-réalisateur Olivier Marchal qui prend sous son aile une belle brochette d'acteurs, Jean-Hugues Anglade en tête suivi de Nicolas Duvauchelle, Joseph Malerba et Karole Rocher. Les acteurs sont à fond dedans dans ce qui aurait pû être un "The Shield" à la française, mais ce n'est pas du tout le cas. Braquo est bel et bien différent du succès de FX ( La chaine cablé et non l'idiot qui s'appelle François Xavier ^^)

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Canal +, en association avec la RTBF, nous livre ce que l'on peut appeller de séries qui décapent l'écran. Ce que d'autres chaines françaises n'arriveront jamais à assummer, Canal + ose. Et c'est la rançon du succès, ça plait. Fini les éternels flics qui ont la conscience et qui suivent le livre de la loi à la lettre. Quand le systême judiciaire à du mal à suivre (ce qui est largement dénoncé ici), il faut pouvoir compter sur des flics qui veulent rendre hommage. Quitte à dépasser les limites.

Après "36 quai des Orfèvres", "Police District", "Flics", tombez dans l'engrenage de Braquo, vous ne serez pas déçu si vous recherchez une série qui vous en mettent plein la tête !

à suivre...

Prison Break - Saison 4

Après Prison Break (Saison 1), Fugitive Break (Saison 2), Sona Break (Saison 3), voici Cartel Break qui vient clotûrer l'aventure de Scofield et de sa joyeuse troupe de gay-lurons en mal de gunfights et de problêmes en tout genre.

Tout commence pourtant si bien avec un monologue de Michael que le jour de la fin est arrivé... Perdu, car Gretchen, membre du cartel révèle à Michael que son frère Lincoln n'a pas vu la tête décapitée de Sarah dans une boite, mais juste une tête ( Mais quel boulet ce Lincoln quand même ^^). D'ailleurs, c'est ce boulet que Michael se traine depuis la saison 1, et non pas un boulet de prison... C'est son frère, enfin non pas son vrai frère comme on l'apprendra dans cette saison qui se veut être la vengeance de Scofield sur le cartel. Mais comme toute bonne saison de Prison Break, rien ne se termine sur les deux premiers épisodes, mais bel et bien à la fin  de la saison ! Ah non, me dit-on, en effet, il faudra attendre le post sur Final break ^^ pour connaitre toute la vérité rien que la vérité !

Bref, une saison, qui selon certains était de trop, moi ça me convient, de toute façon, je suis toujours le même gars niais qui aime les trucs niais, les gros coups de bluffs, les incohérences totales dans une série, mais voilà, je ne change pas d'années en années, il n'y a que les années qui changent ^^

Alors la saison 4 suit le même chemin que la saison 3, à  savoir que l'on veut faire durer la série pour en tirer une conclusion, mais on sait pas si on doit le faire (d'où le petit rajout sous forme de téléfilm qui explique quand même bien des choses... à suivre).

Alors, même si des situations sont assez énormes, que Burrows est toujours aussi boulet, que Rapaport est aussi crédible qu'une saucisse de francfort qui veut se faire passer pour une saucisse aux pommes de terre, voilà, la saison est une parfaite réussite. Réussir à mettre un terme à Prison break en inventant un peu tout et n'importe quoi, et là j'applaudis, car je ne me suis pas ennuyé, là où d'autres bloggeurs qui se reconnaitront à la lecture de cet article se sont profondément endormis dans les bras de... Scylla qui a été mentionné plus de 200 fois en 22 épisodes. (Au moins vous ne pouvez pas oublier le sujet de la saison ^^).

Allez encore un petit effort pour savoir qui va survivre, qui va mourir, qui va disculper nos deux faux frangins pour de bon !

Des guest, hum miam miam, il y en a toujours, avec Cress Williams qui comme Jodi Lyn O'Keefe, est de l'ex-série de Don Johnson, Nash Bridges. Même le petit vieux qui appelle les flics dans l'avant dernier épisode, sur les quais, incarnait "L'ange" dans Nash Bridges. (Tout comme l'acteur Jeff Perry (le frère de la présidente, saison 2), qui excélé dans la même série, à croire que le piston ça marche ^^). Ensuite nous avons Stacy Haiduk (Les feux de l'amour), qui incarne la fille du général Krantz (ça veut dire brioche chez nous, eh sers-moi un krantz guénéral ^_^). Il y a aussi la face de taupe qui joue dans 24, le retour de Muse Watson (NCIS, Prison break S1), et Michael Rapaport vient rejoindre la distribution dans le rôle de Saucisse-Man, dur à cuire ^^.

Content dans un sens que ce soit fini, même si je n'ai pas décroché, je voulais à tout prix voir la fin et je ne suis pas plus déçu que cela ^^ Car même dans le plus mauvais, la série s'en tire en deux épisodes comme Michael s'est tiré de Fox River : les deux doigts dans le nez et les six pieds sous terre ^^ Une scène qui m'a énormément touché... celui d'un héros qui finalement n'a pas eu ce qu'il méritait...