Murder - Saison 1 : Basique Instinct

Quand fût venu l'heure de découvrir la nouvelle création de Shonda Rhimes (Grey's anatomy, Scandal), je m'attendais à voir du meilleur comme du pire. Réponse dans cet avis !

MURDER - SAISON 1 - 15 épisodes - M6

 

 

Cet été, j'ai voulu éviter de m'emmerder devant ma télé. Alors j'ai consommé le plus possible de séries passant à des heures tardives :D

Je suis tombé sur Murder dont j'avais entendu ou lu les meilleures critiques. Show hallucinant, retournements de situation excellents et j'en passe. Bref un florilège de fleurs sur cette série. Donc, quelle ne fût pas ma déception quand avant même que les événements ne surviennent je parvenais à découvrir les choses !

La série est plutôt bien foutue. L'histoire est assez accrocheuse. Et pourtant, j'ai plus regardé par addiction que par réelle intention de découvrir le coupable. Vu que pour moi, il était évident et que je ne me suis pas trompé. Vous prenez les suspects et vous éliminez tout ceux qui vous paraissent être le plus coupable aux yeux de tous. Et vous vous retrouvez avec le vrai coupable du meurtre de la jeune ado.

Ce qui est mal monté par contre, c'est cette sorte de puzzle imbuvable à la Damages. Là où ça fonctionnait dans la série avec Glenn Close, ici, le puzzle n'est que prétexte à nous envoyer sur des fausses pistes. Mal amenées, certes, mais bien mises en scènes.

Je ne vais rien dévoilé pour ceux qui n'ont pas encore eu le courage d'entamer la série et qui souhaitent la découvrir un jour.

Quand arrive la fin de saison, on a qu'une envie, c'est de voir la suite. Donc, je me suis fait avoir ! C'est tout le génie de Shonda. Nous bluffer par un final choc pour que l'on revienne et là, ça marche. En espérant que la saison 2 ne soit pas aussi douloureuse au niveau de l'intrigue. Tous les personnages sont assez basiques. Sauf un. Le gay de service. A voir pour ses scènes multiples de déshabillage. Jamais une série ouverte avait eu le courage de nous montrer ce coté d'un personnage gay. (QAF était diffusé sur une chaîne privée).

 

Mi figue, mi-raisin pour moi, mais je regoutterai certainement la deuxième cuvée en souhaitant être un peu plus surpris par les événements.

Le Dav'